J’ai eu l’idée de donner ma vie à Dieu, et ma famille m’a aidé à répondre à cet appel de Dieu. Ma tante qui était religieuse a été un exemple pour moi depuis mon enfance. Et Dieu a choisi pour moi l’Institut des sœurs des Missions Etrangères.
Les sœurs des Missions Etrangères sont appelées à aller où personne d’autre ne va. J’étais fascinée par ça ! Notre charisme consiste à aller vers les pauvres, de vivre avec eux, avec ceux qui ne connaissent pas l’Evangile, et de les évangéliser.
Je suis entrée dans l’Institut en juin 1988, et j’ai, pendant dix ans, vécu dans différents Etats de l’Inde. J’ai travaillé dans un jardin d’enfants, j’ai donné des leçons à des enfants pauvres, j’ai participé à la formation des femmes, et soigné des malades. J’ai alors été envoyée en France en 2000 pour travailler aussi bien pour la Maison Mère que pour les paroisses. Jaime travailler avec d’autres, enseigner le catéchisme et faire de l’animation pour les jeunes.
Depuis 2006, je travaille dans une équipe qui s’appelle " La Mission Universelle de l’Eglise " dans le diocèse de Toulouse, et d’une façon particulière avec les enfants dans le cadre de l’Enfance Missionnaire. Je travaille également avec les communautés Tamoule et Sri Lankaise à Toulouse, pour faciliter les contacts entre eux. Pendant deux ans, j’ai eu la joie de préparer 19 jeunes au sacrement de confirmation. Voilà ce qu’est ma mission en France !
" Je fais entière confiance en Celui qui m’a appelée ". Je sais que Dieu est toujours avec moi. C’est pourquoi je me sens heureuse dans ma vie religieuse. Pour moi, être religieuse signifie être missionnaire, c’est-à-dire aimer Jésus et aimer les autres.
Ma mère avait l’habitude de m’appeler ‘Glory = gloire’. Car pour elle j’était " sa gloire ". Et puis, un jour Dieu m’a appelée à travailler pour ‘Sa Gloire’ à Lui !
Au collège, j’avais bien eu l’idée de devenir religieuse, mais le choix d’une congrégation était difficile à faire. Ma mère faisait tout pour aider ma vocation, et elle me soutenait grâce à la prière en famille. C’est Dieu qui a choisi pour moi l’Institut des sœurs des Missions Etrangères.
Ma formation religieuse au noviciat m’a appris à méditer l’Evangile. En un mot, la personne de Jésus était au cœur de ma formation. Ma maitresse de novices fut Sr Lily Marie. Elle avait coutume de nous parler de nos sœurs françaises et de leur vocation. Ceci a fortifié mon zèle missionnaire.
J’ai fait ma première profession en 1994. C’est alors que ma mère m’a dit: " Aujourd’hui, mes prières, mes souhaits et mes rêves se réalisent vraiment "..
Ma première mission, ce fut Tallapallem dans le diocèse de Nellore. C’était un petit village. Je travaillais pour les pauvres, visite des familles, ramassage des enfants pour les conduire à l’église, leur enseigner des chants, des prières et le catéchisme. J’enseignais également le catéchisme aux adultes. Mon modèle, ce fut une sœur française, Sr Madeleine Mangel, qui était alors à Kavali dans une communauté toute proche et qui travaillait parmi les lépreux.
Depuis 2003, je suis au service de la mission dans le diocèse de Hong Kong. J’y travaille à Stanley à la paroisse Sainte Anne. J’enseigne le catéchisme aussi bien aux enfants qu’aux adultes dans cette paroisse. J’y suis au service des nécessiteux, des personnes âgées qui sont regroupés dans une maison. Je visite les familles, et les malades hospitalisés. Je leur porte la Communion. J’accompagne aussi les familles en deuil jusqu’aux funérailles…ce qui est une occasion encore pour les évangéliser.
Je me sens vraiment heureuse dans ma vocation missionnaire et dans ma vie religieuse.
Voilà ce que Dieu veut que je fasse de ma vie, dans le Christ Jésus !
C’était durant le temps de ma préparation à ma toute première communion. Une période de prière intense, d’une grande intimité avec Dieu. C’est durant ces jours là que j’ai ressenti l’envie de devenir religieuse, bien qu’alors, je ne sache pas grand chose de ce qu’était la vie religieuse. Je croyais que les religieuses, étaient comme des anges, dans la béatitude et la paix… alors je me couvrais la tête d’une voile, debout devant un miroir, m’imaginant ce à quoi je ressemblais si j’étais une religieuse!
Au jour de ma première communion, mes sentiments étaient forts et profonds. Et ces sentiments là étaient renforcés par la prière en famille du rosaire.
As years passed by, I grew increasingly in my catholic faith and devotion. I joined the choir group and I also became a reader in my home parish. One day I expressed my desire to become a religious to my parish priest.
Les années passant, ma foi catholique et ma piété sont allées grandissant. J’ai intégré le chœur liturgique, et suis devenue une lectrice dans ma paroisse. Un jour, j’ai dit mon désir de devenir religieuse à mon curé.
Ce désir de devenir religieuse a grandi de bien des façons. Une fois, j’ai demandé à mon curé de me suggérer une congrégation religieuse… il m’a indiqué l’Institut des sœurs des Missions Etrangères !
J’ai rejoint l’Institut en 1991, et y ai fait ma première profession en 1995. En tant que jeune professe, j’ai été envoyée à la communauté de Kavali dans l’Andhra Pradesh. C’est là que j’ai commencé ma vie missionnaire et que j’ai appris à mener une vie religieuse avec l’aide des sœurs Madeleine Mangel et Roseline. Plus tard, j’ai suivi une formation paramédicale, après quoi j’ai rejoint un centre qui s’occupait de malades lépreux et tuberculeux.
A l’issue de ma profession finale, on m’a envoyée à Bangalore, à l’Institut Indien de Spiritualité. Je fus ensuite choisie pour une nouvelle mission à Hong Kong.
Quitter mon pays, aller à l’inconnu, ce fut alors le défis que je dus relever. Pour me préparer à cette mission, on m’envoya en France à la Maison Mère. C’est ensuite qu’on m’envoya à Hong Kong en 2003 et depuis lors, je suis au service de Dieu et de son Eglise à Hong Kong. Je suis heureuse et comblée dans cette mission.
Après 24 années de vie religieuse, quand je regarde en arrière, ce qui domine, est sans doute au cœur un sentiment de profonde reconnaissance empreinte d’humilité. Ce sentiment jaillit de plus profond de mon être et me fait rendre grâce à Dieu pour son amour et son assistance. En second lieu, je remercie de tout cœur mes parents et l’Institut des Missions Etrangères. Je dois reconnaitre que l’Institut m’a offert un tas d’opportunités dans ma vie religieuse et missionnaire. Quelle chance a été la mienne de partager l’amour de Dieu avec les gens de Hong Kong ! Apprendre le Cantonais, une nouvelle langue pour moi et avoir l’occasion de m’adapter à la culture chinoise furent de vrais défis pour moi.
Quand je rends visite aux personnes âgées, ou bien que je visite des personnes mentalement faibles… ou encore des prisonniers, je me rends compte que je partage l’amour de Dieu avec eux, avec elles. Je suis heureuse de leur faire comprendre que je suis l’instrument que Dieu a choisi pour leur donner un peu d’espoir, un peu d’amour.
Un jour, mon père m’a dit que nous étions des ‘Zéros’ dans le monde, mais quand nous sommes en union avec Dieu, nous devenons des ‘Héros’ !!! Je demande à Dieu que je puisse continuer à être un ‘bon’ instrument dans ses mains pour le service et le salut des hommes.
Ma vocation est un don de Dieu, un appel à une plus intense relation avec Lui. L’appel à devenir religieuse c’est un privilège. Je suis heureuse de savoir ça très clairement. Je ne suis pas allée à l’école du couvent seulement pour y étudier. Mes grands parents et mes parents m’ont encouragée d’y aller pour pouvoir prier et participer à l’Eucharistie. Nous prions le rosaire en famille chaque jour. Cela m’a donné de croire en Jésus Christ, et cela m’a attiré vers la vie religieuse. C’est pourquoi, je suis infiniment reconnaissante envers Dieu de m’avoir appelée et d’avoir choisie pour moi l’Institut des Missions Etrangères. Dieu a appelé d’autres nombreuses sœurs dans l’Institut comme une famille religieuse, pour y vivre et les aimer.
"Il m’a appelée pour être un signe de Son amour pour le monde ". Dieu n’a pas besoin de mes ‘qualifications’, mais il a besoin de moi telle que je suis avec le bon et le moins bon, avec même le mauvais, en un mot, avec ce que je suis.
Quand je lis la Bible, ou que j’écoute la Parole de Dieu à la messe, une parole me touche, elle me remue et me met face à ce que je fais de ma vie, et elle m’invite à travailler pour la gloire de Dieu. Bien que Dieu ne me parle pas à moi personnellement, il me parle au travers des paroles de l’Ecriture, ou au travers d’une homélie ou d’une conférence.
Oui, je suis heureuse dans ma vocation, et je donnerai le meilleur de moi-même au service de Dieu.
Ma mission actuelle, c’est une léproserie. Je veille aux finances de l’hôpital. Cela me donne l’occasion de rencontrer les malades, et aussi les employés, les médecins, infirmières, aide-soignante et autres personnels
Sr. Julie Queeni DorathyME
Jésus a dit: " Ce n’est pas vous qui m’avez choisi, c’est moi qui vous a choisis " (Jn 15,16).
Je suis allée à l’école dans mon village, une école tenue par des sœurs de Sainte Anne Trichy. Nous avions du catéchisme tous les jours, une sœur qui s’appelait Madeleine nous enseignait que Dieu aime chacune d’entre nous très fort, c’est pourquoi nous devions nous préparer à le recevoir, et aussi nous devions nous confesser régulièrement. Elle était très pieuse, fidèle à la messe. Elle avait coutume de visiter les familles. Elle a été un ’modèle’ pour ma vie à moi.
De plus, j’avais trois de mes tantes qui étaient religieuses, et quand elles venaient à la maison pour les vacances, nous prions ensemble. Une coutume de mon village a aidé à ma vocation: Durant les fêtes Pascales, on mettait en scène ‘la Passion et la Résurrection de Jésus’. Dieu m’a fait signe dès ma petite enfance. J’ai désiré suivre Jésus Christ et aider les gens. Dans cette région d’origine, il y a de nombreuses congrégations religieuses. Quelques filles entraient chez les sœurs des Missions Etrangères. J’était attirée par la vie simple de cette congrégation.
J’ai fait mon noviciat à Chennai et me suis formée à la vie de l’Institut des Missions Etrangères. J’ai fait profession en 1993. J’ai ensuite suivi une formation d’infirmière. A la fin de mes études, on m’a demandé de rendre mes services dans les hôpitaux de la ville, et d’aider dans les ‘cliniques mobiles’ dans les villages. Suivant les besoins, nous, sœurs des Missions Etrangères, sommes envoyées ici ou là. Dans l’état d’Andhra Pradesh, à Tallapallem, nous tenons un petit dispensaire et un orphelinat pour les enfants victimes du Sida. J’ai travaillé là, principalement avec des ‘unités mobiles’ et dans le dispensaire. J’ai acquis une bonne expérience sur la place de la santé. J’ai été choisie pour soulager la souffrance des malades.
Et je suis heureuse dans ma vie religieuse de pouvoir répondre au désir de Jésus, qui , un jour me dira: " J’était malade, et tu as pris soin de moi " (Mt 25,36).
Dans ma petite enfance, ma famille a du faire face à de nombreuses difficultés. Mais cette adversité nous a fait faire l’expérience de l’amour de Dieu et de sa Divine Providence. Le Seigneur a fait de nombreuses merveilles pour moi et ma famille. Un jour, cette phrase a attiré mon attention: ‘Le sang des martyrs est semence de foi…’. Cette phrase m’a beaucoup aidée à trouver ma vocation.
Un jour, les religieuses de notre paroisse nous ont fait voir un film sur la vie des martyrs et des saints. J’ai alors compris la vie difficile des missionnaires, et ça m’a mise au défi de donner ma vie à Jésus. Un jour encore, une sœur des Missions Etrangères est venue dans mon école et nous a parlé de sa congrégation et de ses missions. J’ai été attirée par leur charisme et leur façon de vivre. Elle nous a dit aussi que de nombreux missionnaires mourraient martyrs dans les pays de missions. Ainsi, pour moi, ce fut un appel de Dieu à devenir missionnaire, et à proclamer l’amour de Jésus pour l’humanité.
A la fin de mes études, je suis entrée au noviciat des Missions Etrangères à Chennai. Je fus très fort marquée par la vie et la mort de deux de nos sœurs, Cathy et Léonie, qui ont subi des tortures pour le nom du Christ et leur amour des pauvres en Argentine. Cela a contribué à renforcer mon zèle missionnaire. Après ma profession, avoir poursuivi des études, j’ai enseigné dans une école fréquentée par des non chrétiens. Les enfants y étaient pauvres aussi bien socialement que matériellement. Je les faisait venir au couvent pour leur donner des cours supplémentaires. Je leur apprenais des jeux. Aujourd’hui, je suis à la Maison Mère en France, pour aider à la pastorale dans la paroisse, et aider à la Maison Mère.
Je suis tellement heureuse et fière de mon appartenance à cette congrégation. Je fais l’expérience de la force du Christ qui habite toujours en moi.
Le Seigneur Jésus Christ a appelé ses apôtres à proclamer la Bonne Nouvelle à tout le monde, particulièrement aux pauvres! Il m’a appelée à mener la vie religieuse dans l’Institut des Missions Etrangères afin que j’y fasse sa volonté. Durant mes années de formation, j’ai découvert que j’avais une grande importance aux yeux de Dieu… et cela m’a comblée de joie !
Jetant un regard sur ma passée, j’ai reçu tellement de grâces de Dieu ! Il prend soin de moi, il me conduit tous les jours. Mon père lui priait tous les jours, et en le voyant, ma foi en Dieu s’est approfondie. Et Dieu m’a choisie comme un instrument pour faire sa volonté.
La formation terminée, vint le jour de la profession. A quoi pourrai-je bien la comparer? Il fallait que je prononce mes vœux face à la Sainte Eglise, face au peuple de Dieu, et bien sûr en présence des membres de ma congrégation et de ma famille. Là, j’ai perçu le sérieux de ma vocation. Je suis allée signer le registre placé sur l’autel. Cela ressemblait, oui, comme si je mettais ma signature au bas d’un chèque en blanc ! et je donnais à Dieu le droit de le remplir… comme Il le voudrait.
L’image d’un chèque en blanc, dis très bien ce qu’est une vie consacrée. J’aurai à remettre ma vie sans condition entre ses mains. Il m’a appelée à être un témoin, il m’a appelée à aimer et à être aimée. Grâce à la vie commune avec mes sœurs, j’ai découvert plein de choses: le pardon, le bonheur, l’attention aux autres. Maintenant, en tant que missionnaire, Dieu m’a choisie pour accomplir Sa mission en France. Pour cette mission là, Dieu m’a préparé spirituellement, sentimentalement aussi bien qu’intellectuellement. Je rends grâce à Dieu de m’avoir appelé à ce genre de vie, et pour tout ce que j’ai déjà reçu de Lui. Je demande à Dieu de toujours me donner la grâce pour continuer Sa mission jusqu’à la fin de ma vie.
Jésus à dit: " Vous ne m’avez pas choisi, c’est moi qui vous ai choisi ". Je crois très fort qu’Il m’a choisie pour faire sa volonté. Ma vocation est un don précieux de Dieu. Je peux affirmer que c’est depuis mon enfance que Dieu m’a préparée à devenir son épouse. Durant mon enfance, j’aimais m’occuper des affaires de l’Eglise. J’aimais aider les pauvres et les nécessiteux. J’ai fait partie de la ‘Légion de Marie pour les jeunes’ dans ma paroisse. J’allais souvent avec ma mère visiter les malades à l’hôpital, visiter les maisons pour personnes âgées, visiter les prisonniers, les orphelins etc… C’est grâce à mes parents que l’esprit de service aussi que la foi chrétienne ont pris racines en moi et ont fait que je devienne religieuse .
Alors que je suivais les cours d’une école dirigée par les Hindous. J’avais coutume d’aller au couvent pour quelques leçons particulières. J’étais fort impressionnée par la simplicité de vie des sœurs et du don de leur vie. J’avais l’impression que toutes les sœurs ressemblaient à des anges ! Je lisais la vie des saints et des missionnaires, mais je lisais surtout la Parole de Dieu qui m’inspirait et me conduisait à consacrer ma vie à Jésus Christ; il est mon berger, il est mon sauveur !
Je travaille dans le secteur de la santé. Je suis donc vraiment heureuse de rendre service aux pauvres, aux nécessiteux et d’une façon particulière aux lépreux. J’aimerais, dans la futur m’engager dans le ‘ministère de guérison de Jésus’.
Pendant les années de formation, Dieu m’a façonnée et préparée au travers du travail des formateurs, pour être à Son service. J’ai aussi appris l’expérience missionnaire de nos sœurs qui travaillent dans les villages reculés, et ça m’a encouragée à accepter ma mission. A l’issue de ma première profession, on m’a envoyé dans l’Andhra Pradesh. J’ai eu l’occasion de travailler avec les gens atteints du Sida, et d’autres marginaux. Plus tard, j’ai eu la chance de donner des soins, et j’ai aussi pu voir la présence de Dieu chez les malades.
Après avoir terminé mes études, j’ai été envoyée à Rawttakuppam au service des lépreux. Là, j’ai acquis différentes sortes d’expérience. Je peux voir la Providence de Dieu à l’œuvre dans les moments difficiles. Je suis heureux d’être un instrument de Dieu dans le service des malades.
Nous étions une famille de sept enfants, et je suis la quatrième. Quatre d’entre nous ont décidé de consacrer leur vie au Seigneur, et sont devenues religieuses. Deux d’entre nous ont choisi la vie cloîtrée: le Grand Carmel et le Monastère de l’Adoration de Sainte Claire. Une s’est engagée dans la congrégation des Salésiens, et moi la quatrième, suis devenue une sœur des Missions Etrangères.
La semence de nos vocations a été semée, dans notre milieu familial, dès notre plus jeune âge. Presque chaque semaine, nous avions l’habitude de participer à la messe. Quant aux autres activités pieuses, comme faire une neuvaine ou prier le Rosaire, nous allions plutôt à une Eglise, sous-station de la paroisse. Quand il nous était impossible d’aller à l’Eglise, nos parents veillaient à ce que nous fassions nos exercices de piété à la maison. Durant l’année scolaire, nous étions des membres actifs da la Légion de Marie dans notre paroisse. Parfois, à la maison, l’une d’entre nous faisait à haute voix la lecture d’une vie de saint, telle que celle de Ste Thérèse de l’Enfant Jésus, ou encore la vie de St François d’Assise… les autres écoutaient.
Une des mes tantes, Sr Anthony Mary, qui était elle aussi des Missions Etrangères, a œuvré pour m’aider à réaliser mon désir de devenir une sœur des Missions Etrangères. J’allais avoir 11 ans, je priais tous les jours la Vierge Marie pour qu’elle m’aide à matérialiser mon désir de devenir religieuse… bien qu’à cet âge là, je ne savais pas très bien que c’était que la vie religieuse
Quand je fus entrée dans la vie religieuse dans l’Institut des Missions Etrangères, je commençais alors à comprendre combien ma vocation était précieuse, combien elle était aujourd’hui et resterait dans l’avenir. Ajouter à cela, que je commençais à percevoir comment réellement je pourrais servir le Seigneur avec les talents que Dieu m’avait donnés, et avec l’énergie qui était la mienne.
Aujourd’hui, je suis heureuse, comblée, et reconnaissante envers notre Institut. Son but est apostolique et missionnaire. Ses membres partagent la vie des non-chrétiens et ceux qui sont les moins privilégiés, et annoncer la Bonne Nouvelle à ceux qui sont loin du Christ et de l’Eglise. Fortement imprégnée d’un tel zèle missionnaire, mon Institut m’a envoyée à Hong Kong. J’ai appris la langue et la culture locale pendant ces deux dernières années. Je sens maintenant prête à servir le peuple de Dieu dans une paroisse.